Vers les années 52-53, première leçon d'équitation avec les moyens du bord: Denis, Alain, Pierre sur une Abondance (son nom?) et sous l'oeil amusé d'Albert, Juliette et la Mémé
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N‘en dites rien à la SPA !
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vers 1955, les inconnus sont des vacanciers parisiens
Sur l'escalier de la grange, séance photo pour je ne sais quelle occasion endimanchée. On reconnaît Christiane, Jean-Claude, Denis, Pierre, Alain et Jacques.
(si vous reconnaissez quelqu'un d'autre, dites le moi vite)
Ceux qu'on ne reconnait pas sont des parisiens en vacance.
NOTRE BIOT
Le Biot dont on parle ici, c'est notre première colo, le village de nos vacances d'été, ou du moins la vision qu'on en a du haut de nos trois pommes. C'est "la mémé du Biot", à laquelle les parents nous confiaient quelques semaines pour souffler un peu.
Et qui tournait en bourrique assez régulièrement.
La maison de chez les Cottets, sa sombre cuisine et la toilette hebdomadaire dans la lessiveuse et à tour de rôle, le pêle, son fourneau, ses fenêtres à travers lesquelles j'ai vu les orages les plus impressionnants de mon enfance. La chambre du fond, glaciale, et ses lits à l'ancienne où nous nous brûlions les pieds sur la brique à peine sortie du four qui tenait lieu de bouillote.
De nos activité, je garde en souvenir les parties de
cache-cache dans les 2 remises, autour du char à banc,
et les immenses tonneaux dans lesquels je me tassais
tout au fond... J'y suis retourné voir: les tonneaux
m'arrivent au nombril.
Alain me revoit encore réciter la prière à genoux dans la cuisine,
à même le carrelage... La mémoire des Saulnier m'impressionnera
toujours!
Le soir, nous regardions sur le banc passer le troupeau au retour
de l'au-thex, constellant la route de ses bouses odorantes...
Les promenades aussi, souvent vers Tacheret, et qui
permettaient de composer la tisane du soir. Qui saura
nous donner la composition de cette tisane?
Du pimpiolet, c'est sûr, de la capillaire, mais quoi d'autre?