Travaux des champs...
Après l'école, il y a les vacances, et les vacances au Biot, c'est... garder les vaches! Les alpages sont grands, et toutes les énergies sont requises, même si les (rares) photos qu'on prend se font pendant les pauses
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Chalet Les Tellys. Ernestine Guimard, Suze, La marraine, Suzanne Guimard, Clarisse Morand, Mémé, Marie-Thérèse. Vers 1937
Marie Thérèse et Yvonne ont comme Julia fréquenté les vignobles du Valais pour effeuiller non pas la marguerite, mais bien le fendant de nos voisins.
Les journées commençaient à 5h du matin. A la pause de midi, un repas souvent constitué de feuilles de choux (les grosses, celles qu'on jette), de petit salé, et de confiture. Le soir, Rösti. Aujourd'hui c'est le plat national paré de toutes les vertus du terroir, mais il ne semble pas que ce soit le souvenir qu'en ont gardé les tantes...
Grâce à ce travail providentiel, Marie-Thérèse et Yvonne on acheté des services de table (nappe et 12 serviettes) qu'elles ont fait broder aux bonnes soeurs. Chefs d'oeuvres d'artisanat dont personne ne veut aujourd'hui...
Juliette n'a pas gardé un bon souvenir de cette époque: obligée d'aller mener les vaches à Drouzin et d'y faire les foins seule avec Albert, elle a gardé toute sa vie le souvenir des orages de montagnes, courant derrière les bêtes affolées, avec l'angoisse d'en perdre une ou deux, impensable catastrophe...
Marie-Thérèse et Suzanne, avec Fernande Morand vers 1937, face au rocher de la Chaux et au roc d'Enfer.