Les jolies colonies de vacances...
Denis n'est pas content que son père se promène en caleçon...
Albert, Denis, Mémé, Christiane, Pierre, Alain, Juliette, 1951
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De combien d'enfants la mémé avait-elle la garde en même temps?
Les "petits" dormaient dans la chambre devant avec la mémé, et entendaient avec envie les grands faire un peu la foire dans la chambre du fonds.
Il faisait chaud dans le pèle, du moins tant que le fourneau était allumé, et la porte de communication faisait office de chauffage pour la chambre des grands. Une brique enveloppée dans un journal et glissée dans chaque lit constituait le chauffage d'appoint. Au début ça brûle, le matin c'est froid, entre les deux c'est statistiquement confortable.
Chacun avait sans doute ses propres jouets, mais les seuls dont je me souvienne, ce sont ceux de Denis, auxquels en son absence nous n'avions pas le droit de toucher. Par sécurité, ils étaient perchés au dessus de l'armoire.
Suite
Claudine évoque les promenades "au Clou", sur la route du col du Corbier, jusqu'au nant de Colorin, ruisseau le plus souvent réduit à un mince filet d'eau. Nous pouvions y jouer en toute tranquillité tandis que la mémé égrenait son chapelet près de l'oratoire. L'argile affleure dans le lit du ruisseau, et il paraît que je confectionnais de petits bonshommes en terre glaise. Je n'en ai pas le souvenir, mais bon, tant qu'on me traite d'artiste...
Par contre je me souviens du barrage que nous avions confectionné en travers du ruisseau, et dans lequel quelques petites truitelles avaient trouvé refuge. Malheureusement le garde pêche n'avait pas dû trouver cela à son goût, un jour le barrage n'était plus là.
Un peu plus tard cette route du Corbier serait le théâtre d'autres exploits, lorsque nous faisions la chenille à l'aide de plusieurs luges pour descendre à toute allure une neige damée à souhait...
On a les sports extrêmes qu'on peut.