Claudine évoque les promenades "au Clou", sur la route du col du Corbier, jusqu'au nant de Colorin, ruisseau le plus souvent réduit à un mince filet d'eau. Nous pouvions y jouer en toute tranquillité tandis que la mémé égrenait son chapelet près de l'oratoire. L'argile affleure dans le lit du ruisseau, et il paraît que je confectionnais de petits bonshommes en terre glaise. Je n'en ai pas le souvenir, mais bon, tant qu'on me traite d'artiste...
Par contre je me souviens du barrage que nous avions confectionné en travers du ruisseau, et dans lequel quelques petites truitelles avaient trouvé refuge. Malheureusement le garde pêche n'avait pas dû trouver cela à son goût, un jour le barrage n'était plus là.
Un peu plus tard cette route du Corbier serait le théâtre d'autres exploits, lorsque nous faisions la chenille à l'aide de plusieurs luges pour descendre à toute allure une neige damée à souhait...
On a les sports extrêmes qu'on peut.